Patrimoine

Vous trouverez ici une description des principaux éléments du patrimoine du village.

Notre patrimoine en pierres de granit
Notre patrimoine en pierres de granit
Les Orris

Terre de pastoralisme, notre territoire regorge de ces petites cabanes en pierres appelées orris. Elles étaient utilisées par les bergers pour se mettre à l’abri des intempéries, ou sur les terres d’estive, plus éloignées du village, pour y vivre quelques mois de l’année. Ayez l’œil observateur et laissez-vous surprendre au détour d’un chemin ou au milieu d’une clairière par ces petits bijoux architecturaux.

Les Murs cyclopéens

Où que vous vous promeniez, vous ne pourrez éviter ces murs construits par nos anciens avec de grosses pierres, parfois ajustées les unes aux autres ou encore entassées, pour délimiter depuis des siècles les prés et les champs de notre territoire.

Les Oratoires

Ces petits édifices en granit sont des appels à la prière. Il y en a absolument partout dans les Pyrénées-Orientales ! Le moindre chemin dispose de son oratoire, encore plus s’il mène à un élément religieux comme une abbaye, une ancienne chapelle ou un ermitage. Il existe plusieurs types d’oratoires. Le plus classique est un bâtiment entre un mètre et un mètre cinquante de haut, ressemblant un peu à un monolithe, creusé d’une niche dans laquelle est placée la statue d’un saint, souvent la Vierge. Pour éviter les vols, la niche est grillagée. Le territoire d’Angoustrine et de Villeneuve-des-Escaldes possède plusieurs oratoires.

Oratoire de Notre-Dame du Collet (petit col en catalan)
Au dire des anciens, à l’époque où les Escaldes était un sanatorium, les habitants d’Angoustrine qui s’y rendaient pour y travailler imploraient à l’allée la protection divine et donnaient leurs remerciements au retour.

Oratoire de la vallée Saint-Martin

Situé en bord du chemin de Saint-Martin et des Bouillouses, il est dédié à la Vierge à l’Enfant. Malheureusement, sa statue est aujourd’hui cassée. On suppose qu’il devait être une étape de prière sur ce chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Oratoire de la route nationale

Très bel oratoire original. Il est situé en bordure de la départementale D618 près du pont sur la rivière d’Angoustrine. Il est dédié à la Vierge à l’Enfant. Sur le fronton : « A 1865 C ».

Oratoire de Notre Dame des Grâces aux Escaldes

Situé en bordure de la départementale, sous l’église des Escaldes, les patients venaient par exemple y accrocher leurs cannes, après leur séjour au centre thermal. Sur le fronton, il est écrit « N.D des GRACES PRIEZ P.N. » et sur le portail en fer forgé « 18 JG 61 ».

Les Lavoirs

Ces lavoirs, constitués de plusieurs gros blocs de granit ajustés, sont remarquables. Lieux publics, ils servaient à laver et/ou rincer le linge.

Lavoir de Villeneuve

Ce lavoir est alimenté avec de l’eau chaude sulfureuse et est encore utilisé par des lavandières contemporaines. Il est situé après le rond-point sur la route de Dorres. Laissez-vous guider par l’odeur de soufre si particulière.

Lavoir d’Angoustrine

Situé sur la nationale au centre du village, ce lavoir n’est pas alimenté en eau chaude ; l’été c’est l’eau de la rivière de l’Angoustrine qui l’alimente.

Les Fontaines et Abreuvoirs

De nombreux abreuvoirs sont visibles dans les rues de notre village, ils servaient par le passé à y faire boire les animaux, aujourd’hui certains ont été transformés en jardinières ou en coins de détente.

Fontaine de Villeneuve et son abreuvoir sur la place de l’église de Villeneuve

Abreuvoir de la Part petita en bordure de la D618 à l’entrée du village en venant de Targasonne, encore fonctionnel

Abreuvoir dans le vieux village d’Angoustrine

Abreuvoir dans le vieux village d’Angoustrine rue del sabater

Abreuvoir du village d’Angoustrine en bordure de la D618 à côté du lavoir

Le Monument aux morts

Il a été inauguré en 1924. Il était placé originellement entre la sortie de l’église et la route départementale, puis fut déplacé en 2019 sur son lieu actuel.

Les Bornes frontalières
Situées entre Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes et l’Enclave de Llívia.

Tout commence en 1659, avec le Traité des Pyrénées qui met fin à une guerre de 30 ans. Il fut signé sur l’île des Faisans, au milieu de la Bidassoa, entre Mazarin, ministre du roi de France Louis XIV, et Don Luis de Haro, premier ministre du roi d’Espagne Philippe IV. Le traité ne contenait aucun règlement de délimitation, ce n’est que deux siècles plus tard que le tracé de la frontière devient définitif. C’est le traité du 26 Mai 1866 (de la vallée d’Andorre à la Méditerranée) qui fixe les limites. L’Enclave de Llívia en Cerdagne française est délimitée par 45 bornes frontières.